jueves, 28 de febrero de 2013

CARTA ABIERTA A MONS. FELLAY POR 37 SACERDOTES DEL DISTRITO DE FRANCIA (VERSIÓN ORIGINAL EN FRANCÉS).



LETTRE À MGR FELLAY
28 février 2013

A Mgr Fellay

Excellence,

Comme vous l’écriviez récemment « les liens qui nous unissent sont essentiellement surnaturels ».
Cependant, vous preniez soin de nous rappeler, à juste titre, que les exigences de la nature ne doivent pas être oubliées pour autant. « La grâce ne détruit pas la nature ». Parmi ces exigences, il y a la véracité. Or nous sommes bien obligés de constater qu’une partie des problèmes auxquels nous avons été confrontés ces derniers mois viennent d’un manquement grave à cette vertu

Il y a dix ans, vous disiez comme Mgr Tissier de Mallerais:

« Jamais je n’accepterai de dire : “Dans le concile, si on interprète bien, oui peut-être quand même, qu’on pourrait le faire correspondre avec la Tradition, on pourrait trouver un sens acceptable.” Jamais je n’accepterai de dire ça. Ça serait un mensonge, il n’est pas permis de dire un mensonge, même s’il s’agissait de sauver l’Église. »(Gastines, 16 septembre 2012)

Mais depuis vous avez changé au point d’écrire :

« L’entière Tradition de la foi catholique doit être le critère et le guide de compréhension des enseignements du Concile Vatican II, lequel à son tour éclaire certains aspects de la vie et de la doctrine de l’Église, implicitement présents en elle, non encore formulés. Les affirmations du Concile Vatican II et du Magistère Pontifical postérieur relatifs à la relation entre l’Église catholique et les confessions chrétiennes non-catholiques doivent être comprises à la lumière de la Tradition entière. » (St-Joseph-des-Carmes, 5 juin 2012)

A Brignoles, en mai 2012, vous avez parlé de ce document qui « convenait à Rome » mais qu’il « faudra expliquer chez nous parce qu’il y a des déclarations qui sont tellement sur la ligne de crête que si vous êtes mal tourné ou selon que vous mettez des lunettes noires ou roses, vous les voyez comme ceci ou cela ». Depuis, vous vous êtes justifié de la manière suivante :

« Si nous pouvons accepter d’être « condamnés » pour notre rejet du modernisme (qui est vrai), nous ne pouvons accepter de l’être parce que nous adhérions aux thèses sédévancan-tistes (ce qui est faux), c’est ce qui m’a conduit à rédiger un texte « minimaliste » qui ne prenait en compte qu’une seule des deux données et qui, de ce fait, a pu prêter à confusion chez nous. » (Cor Unum 102)

« Ce texte, évidemment, quand je l’ai écrit, je pensais qu’il était suffisamment clair, que j’avais réussi suffisamment à éviter les… – comment est-ce qu’on dit ? – les ambiguïtés. Mais force…, disons les faits sont-là, je suis bien obligé de voir que ce texte était devenu un texte qui nous divisait, nous dans la Fraternité. Ce texte bien évidemment je le retire. » (Ecône 7 septembre 2012)

Vous êtes donc un incompris qui, par condescendance, retirez un texte très délicat que des esprits étroits ont été incapables de comprendre.
Cette version des faits est habile mais est-elle juste ? Retirer un document et rétracter une erreur doctrinale ne sont pas formellement la même chose. De plus, invoquer les « thèses sédévancantistes » pour justifier ce document « minimaliste » qui « convenait à Rome » semble fort déplacé quand dans le même temps, et depuis plus de treize années, vous autorisez un confrère à ne plus citer le nom du pape au canon après lui avoir confié que vous compreniez son choix devant la scandaleuse signature d’un document commun entre Catholiques et Protestants.

Mgr Tissier de Mallerais confiait à un confrère que cette « Lettre du 14 avril » ne devrait jamais être publiée, car, selon lui, vous seriez « définitivement discrédité et probablement contraint à la démission. » Ce qui confirme l’avertissement charitable de Mgr Williamson : « pour la gloire de Dieu, pour le salut des âmes, pour la paix intérieure de la Fraternité et pour votre propre salut éternel, vous feriez mieux de démissionner vous-même comme Supérieur Général, que de m’exclure. »
(Londres, le 19 octobre 2012), Pourtant, vous avez pris cela pour une provocation ouverte et publique.

Mais quand Mgr de Galarreta déclare, le 13 octobre 2012 à Villepreux, cette phrase incroyable qu’on peut entendre mais non lire car la transcription en ligne de La Porte Latine l’a omise : « Il est presque impossible que la majorité des Supérieurs de la Fraternité – après discussion franche, analyse à fond de tous les aspects, de tous les tenants et aboutissants –, il est impensable que la majorité se trompe dans une matière prudentielle. Et si cela par hasard, par un impossible arrive et bien tant pis de toute façon on va faire ce que la majorité pense» , à Menzingen, le Secrétaire Général, l’abbé Thouvenot, a écrit qu’il « exposait avec recul et élévation les événements de juin dernier ».

Comment la Fraternité a-t-elle pu tomber si bas ? Mgr Lefebvre, lui, écrivait : « Au jour du jugement, Dieu nous demandera si nous avons été fidèles et non si nous avons obéi à des autorités infidèles. L’obéissance est une vertu relative à la Vérité et au Bien. Ce n’est plus une vertu mais un vice si elle se soumet à l’erreur et au mal. » (Mgr Lefebvre, Lettre du 9 août 1986), Et l’abbé Berto, lui, écrivait en 1963 : « on doit voir plus loin que le bout de son nez, et ne pas se figurer qu’on a droit au Saint-Esprit comme ça sur commande, du moment qu’on est en Concile ».

Lors de la conférence du 9 novembre 2012 à Paris, un prieur vous a demandé : « à la sortie de la retraite sacerdotale deux confrères m’ont accusé d’être en révolte contre votre autorité parce que je manifestais de la satisfaction au sujet du texte de l’abbé de Caqueray contre Assise III. Qu’en est-il ? » Votre réponse fut : « J’ignorais qu’il y avait des choses pareilles dans la Fraternité.
C’est moi qui ai demandé cette déclaration. D’ailleurs elle a été publiée avec mon autorisation. Je suis tout à fait d’accord avec l’abbé de Cacqueray. » Or pendant la retraite des sœurs à Ruffec, vous avez confié à six confrères que vous n’étiez pas d’accord avec le texte de l’abbé de Cacqueray. Vous vous êtes d’ailleurs plaint à lui des reproches que le cardinal Levada, pendant 20mn, vous avait fait à ce sujet. Si vous lui avez donné l’autorisation de la publication c’était, expliquiez-vous, pour ne pas paraître partial… mais que personnellement vous désapprouviez le contenu que vous jugiez excessif. Qui donc, Monseigneur, utilise des moyens « foncièrement subversifs » ? Qui donc est révolutionnaire ? Qui nuit au bien commun de notre société ?

Le 9 novembre 2012 à Paris, nous avons entendu un confrère vous demander : « Je fais partie de ceux qui ont perdu confiance! Combien y a-t-il de lignes de conduite dans la Fraternité maintenant… »
Vous avez répondu : « C’est une grave blessure. Nous avons subi une grave épreuve. Il faudra du temps. » Devant cette réponse fuyante, un autre prieur vous a demandé alors : « Récusez-vous votre réponse à vos trois confrères évêques… » Votre réponse fut encore floue : « Oui, quand je la relis, il me semble qu’il y a quelques petites erreurs. Mais en fait pour vous aider à comprendre, sachez que cette lettre n’est pas une réponse à leur courrier, mais à des difficultés que j’avais eues avec chacun d’entre eux séparément. J’ai beaucoup d’estime pour Mgr Williamson, même de l’admiration, il a des coups de génies dans la lutte contre Vatican II, c’est une grosse perte pour la Fraternité et elle arrive au pire moment… » Mais qui donc est responsable de son exclusion ? En privé, vous dites beaucoup de choses : « j’étais en guerre », « Rome ment »…, mais vous n’avez jamais publié le moindre Communiqué officiel pour dénoncer ces prétendus mensonges. Pire, récemment, à propos de l’ultimatum du 22 février, vous avez cautionné officiellement le mensonge du Vatican.

Votre langage est devenu interminablement confus. Cette manière ambiguë de s’exprimer n’est pas louable comme l’écrivait le Père Calmel : « J’ai toujours eu en horreur les expressions molles ou fuyantes, qui peuvent être tirées dans tous les sens, auxquelles chacun peut faire dire ce qu’il veut. Et elles me sont d’autant plus en horreur qu’elles se couvrent d’autorités ecclésiastiques. Surtout ces expressions me paraissent une injure directe à celui qui a dit : « Je suis la Vérité…
Vous êtes la lumière du monde…. Que votre parole soit oui si c’est oui, non si c’est non… »

Monseigneur, vous et vos Assistants avez été capables de dire tout et son contraire sans peur du ridicule.

L’abbé Nély, en avril 2012, de passage à Toulouse déclarait à une douzaine de confrères que « si les relations doctrinales avec Rome ont échoué c’est parce que nos théologiens ont été trop rentre-dedans » mais il disait à l’un de ces théologiens: « Vous auriez pu être plus incisif. »

Vous-même, le 9 novembre 2012, vous nous avez affirmé : « Je vais vous faire rire, mais je pense vraiment que nous, les quatre évêques, nous sommes du même avis. » Alors que six mois auparavant vous leur écriviez : « à la question cruciale entre toutes, celle de la possibilité de survivre dans les conditions d’une reconnaissance de la Fraternité par Rome, nous n’arrivons pas à la même conclusion que vous. »

Dans la même conférence de retraite à Ecône, vous déclarez : « Je vous avoue que je n’ai pas estimé aller contre le chapitre [de 2006] en faisant ce que j’ai fait. » Puis quelques instants après au sujet du Chapitre de 2012 : « si c’est le Chapitre qui traite, c’est une loi qui vaut jusqu’au prochain Chapitre. » Quand on sait qu’en mars 2012, sans attendre le prochain Chapitre, vous avez détruit la loi de celui de 2006 (pas d’accord pratique sans solution doctrinale), on s’interroge sur la sincérité du propos.

Un de vos confères dans l’épiscopat à Villepreux nous invitait à « ne pas dramatiser. Le drame serait d’abandonner la Foi. Il ne faut pas demander une perfection qui n’est pas de ce monde. Il ne faut pas pinailler sur ces questions. Il faut voir si l’essentiel est là ou non. »

Il est vrai, vous n’êtes pas devenu mahométan (1er commandement), vous n’avez pas pris femme (6e commandement), vous avez simplement malmené la réalité (8e commandement).
Mais l’essentiel est-il toujours là quand les ambiguïtés touchent au combat de la foi ? Personne ne vous demande une perfection qui n’est pas de ce monde. On peut bien concevoir qu’on se trompe devant le mystère d’iniquité, puisque même les élus pourraient être trompés, mais personne ne peut accepter un langage double. Certes, la grande apostasie, prédite par l’Écriture, ne peut que nous troubler. Qui peut prétendre être indemne des pièges du diable ? Mais pourquoi nous avoir trompés ? A tout péché miséricorde, bien sûr. Mais où sont les actes qui manifestent la conscience, le regret et la réparation des erreurs ?

Vous avez dit devant les prieurs de France : « je suis fatigué des querelles de mots ». Là est peut-être le problème. Qui vous empêche d’aller vous reposer à Montgardin et d’y goûter les joies de la vie cachée ?
Rome a toujours utilisé un langage clair. Mgr Lefebvre également. Vous aussi par le passé. Mais aujourd’hui, vous entretenez une confusion en identifiant indûment “l’Eglise catholique, la Rome éternelle” et “l’Eglise officielle, la Rome moderniste et conciliaire”. Or, en aucun cas, vous ne pouvez changer la nature de notre combat. Si vous ne voulez plus accomplir cette mission, vous devez, ainsi que vos Assistants, renoncer à la charge que la Fraternité vous a confiée.

En effet, l’abbé Pfluger dit publiquement souffrir de l’irrégularité canonique de la Fraternité. Il a confié à un confrère en juin 2012 « avoir été ébranlé par les discussions doctrinales ». En sortant de sa conférence à Saint Joseph des Carmes, il disait de manière méprisante à qui voulait l’entendre : « Dire qu’il y en a encore qui ne comprennent pas qu’il faut signer ! » Le 29 avril 2012 à Hattersheim, après avoir avoué que « les événements passés ont prouvé que les différences concernant la question doctrinale ne peuvent être comblées », il faisait par de sa crainte « de nouvelles excommunications ».
Mais comment peut-on craindre l’excommunication de modernistes déjà excommuniés par l’Eglise ?

L’abbé Nély à l’occasion d’un repas pour les bienfaiteurs à Suresnes annonçant que « le Pape avait mis un terme au rapport avec la Fraternité en demandant la reconnaissance de la Messe et de Vatican II… » rajoutait que « Mgr Felay était sur son petit nuage, il était impossible de l’en faire redescendre ». Mais l’abbé Nély n’a-t-il pas lui aussi signé la monstrueuse lettre aux trois évêques ? N’a-t-il pas été lui aussi « sur son petit nuage » quand, de passage à Fanjeaux, il déclara à la Supérieure Générale inquiète au sujet d’un ultimatum de Rome : « Non rassurez-vous, tout va bien avec Rome, leurs canonistes nous aident à préparer les statuts de la prélature… »

Pouvez-vous dire, en conscience que Vous et vos Assistants avez assumé vos responsabilités ? Après tant de propos contradictoires et néfastes comment prétendre encore gouverner ? Qui a nuit à l’autorité du Supérieur Général, si ce n’est vous-même et vos Assistants ? Comment prétendre nous parler justice après l’avoir lésée ? « Quelle vérité peut sortir de la bouche du menteur ? » (Eccli. 34, 4). Qui a semé la zizanie ? Qui a été subversif en usant du mensonge ? Qui a scandalisé prêtres et fidèles ? Qui a mutilé la Fraternité en diminuant sa force épiscopale ? Que peut bien être une charité sans l’honneur et la justice ?

Nous savons que l’on nous reprochera de ne pas respecter les formes en vous écrivant ainsi publiquement. Notre réponse sera alors celle du Père de Foucauld au Général Laperrine : « J’avais cru en entrant dans la vie religieuse que j’aurais surtout à conseiller la douceur et l’humilité ; avec le temps, je crois que ce qui manque le plus souvent, c’est la dignité et la fierté. » (Lettre du 6 déc. 1915). Et à quoi bon vous écrire en privée quand on sait qu’un confrère courageux et lucide a du attendre quatre ans pour avoir un courrier de vous et ce fut non pour y lire des réponses mais des injures. Quand un Supérieur de District attend toujours l’accusé de réception de sa lettre de dix-sept pages envoyée à la Maison Générale, il semble que Menzingen n’a plus d’autre argument que le volontarisme : « sic volo, sic iubeo, sit pro ratione voluntas».

Monseigneur, ce que nous vivons en ce moment est odieux. La droiture évangélique a été perdue : Est est, non, non. Le Chapitre de 2012 n’a en rien clarifié la situation. L’abbé Faure, un capitulant, nous a récemment mis en garde publiquement contre « les lettres et déclarations des actuels supérieurs de la Fraternité ces derniers mois » ? Un autre capitulant a confié à un confrère : « Il faut reconnaître que le Chapitre a échoué.
Aujourd’hui c’est OK pour une Fraternité libre dans l’Eglise conciliaire. J’ai été catastrophé par le niveau de réflexion de certains capitulants. »

Vos interventions et celles de vos Assistants sont troubles et laissent croire que vous n’avez opéré qu’un simple recul stratégique.

Fin 2011, un Assistant avec un confrère ‘‘accordiste’’ avaient cherché à estimer le nombre de prêtres, en France, qui refuseraient un accord avec Rome. Leur résultat : sept. Menzingen était rassuré. En mars 2012, vous avez confié que M. Guenois du Figaro était un journaliste très bien informé et que sa vision des choses était juste. Or son article disait : « Qu’on le veuille ou non, le pape et Mgr Fellay veulent un accord non doctrinal mais ecclésial ». En mai 2012, vous avez confié aux Supérieurs des bénédictins, des dominicains et des capucins : « On sait qu’il y aura de la casse, mais on ira jusqu’au bout ». En juin l’accord ecclésial fut impossible. Pourtant, en octobre 2012, de passage au prieuré de Bruxelles, des prêtres diocésains, invités par l’abbé Wailliez, vous ont manifesté leur souhait de voir un accord entre Rome et la Fraternité. Vous les avez rassurés par ces mots : « oui, oui, ça va se faire bientôt » ? C’était trois mois après le chapitre de juillet.

Monseigneur, vous avez le devoir en justice de dire la vérité, de réparer les mensonges et de rétracter les erreurs.
Faites-le et tout rentrera dans l’ordre. Vous savez comment André Avellin, au XVIe siècle, est devenu un grand saint après avoir eu honte d’un mensonge qu’il avait commis par faiblesse. Nous voulons simplement que vous deveniez un grand saint.

Excellence, nous ne voulons pas que l’Histoire retienne de vous que vous êtes l’homme qui avez défiguré et mutilé la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X.

Soyez assuré, Excellence,  de notre totale fidélité à l’œuvre de Mgr Lefebvre,


Le 28 février 2013,
Trente-sept prêtres du District de France

SEDE VACANTE



Escudo de Sede Vacante en San Juan de Letrán.

Stat Veritas

A partir de las 20 hs. del 28 de febrero de 2013.

Desde hace instantes, las 20hs. de la Ciudad de Roma, Benedicto XVI ya no es papa de la Iglesia. Su sucesor será elegido en fecha a determinar por la Congregación de los Cardenales que se reunirá el lunes en la Santa Sede. En ella participarán todos los cardenales, inclusive los que no pueden elegir ni ser elegidos por haber pasado la edad de 80 años. Una vez iniciado el cónclave, un total de 115 electores elegibles deliberarán dos veces por días y votarán. Si no se logra mayoría especial, se deberá seguir deliberando hasta cuatro veces al día con sus correspondientes votaciones.
Como es sabido, el resultado de las votaciones se comunica a los fieles por medio del humo de la quema de las papeletas de votación. Si es blanco, significa papa electo. En caso de que no haya habido acuerdo, se queman con materia húmeda que produce humo negro.

Roguemos por la Iglesia en estos momentos tan especiales y por el Sumo Pontífice venidero para que restaure todas las cosas en Cristo.

LA DESPEDIDA



El show-business vaticano despide al Sumo Pontífice como si se tratase de una estrella del fútbol que "cuelga los botines". ¿Qué hay detrás de todo este montaje elaborado en este momento en que la Iglesia se derrumba por su propia podredumbre farisaica? ¿A qué tanta farsa?


Sugestiva imagen aparecida en el facebook de Rome Reports en español. Dime quién te agradece y te diré lo que has hecho con el depósito de la fe que se te había confiado...


Sin embargo, para los liberales afines a la Fraternidad San Pío X “¿Ha sido su renuncia una confesión de fracaso? Cada día los indicios que nos llegan de Roma hacen pensar lo contrario. Que se trata de un "plan B" (Marcelo González, PCI). Lo contrario del fracaso ¿sería el éxito? ¿Se retira Benedicto exitoso de su pontificado? ¿Lo hace para que surja un joven Papa de su línea, es decir, que se deje guiar por la brújula del Vaticano II, según expresión del propio Benedicto?




Helicópteros. Mientras en el año 2001 el Presidente argentino Fernando De la Rúa (conocido por muchos como De la Ruina, por el estado en que dejó el país él y sus colaboradores) debió abandonar la Casa de Gobierno entre abucheos y silbidos, el papa Benedicto abandonó el Vaticano entre vítores y aplausos, cual si fuera un artista que sale de la Ópera. ¿Será por el bien que le hizo a la Iglesia o por haber contribuido a destruirla?

Pantallazo general del derrumbe que queda tras el paso de Benedicto XVI, de su amado "Beato" Juan Pablo II y los otros papas conciliares:

Ellos no son cismáticos.






Ellos están en comunión plena con Roma.




Ellos no necesitan ser reintegrados a la Iglesia.






Ellos no tienen problemas de jurisdicción.




Hagamos una clarificación (palabra muy del gusto de Mons. Fellay) pero que implica una condena (palabra desusada en el lenguaje modernista y en el lenguaje liberal de Mons. Fellay):

¿Por qué Monseñor Fellay y su Consejo han mantenido todas estas ambigüedades? ¿Por qué han sido tan imprudentes que han llegado hasta la desobediencia? ¿Por qué han estado intentando esta política tan peligrosa como suicida?
Porque Monseñor Fellay y su compañía comparten en el fondo más la eclesiología de Benedicto XVI que la de Monseñor Lefebvre.
70.
¿Cuál es esta eclesiología de Benedicto XVI?
Es la del Cardenal Ratzinger, que ya en 1988 había “insistido que la única Iglesia es la del Vaticano II” (Monseñor Lefebvre, Ecône, 19-6-1988)
71.
¿No puso en guardia Monseñor Lefebvre contra esta falsa eclesiología?
¡Por supuesto! « El Cardenal Ratzinger nos ha recordado no sé cuántas veces: “¡Si no hay más que una Iglesia!… ¡No hace falta una Iglesia paralela! Entonces, evidentemente que esta Iglesia es la Iglesia del Concilio. Si entonces le hablamos de la Tradición, el cardenal Ratzinger responde: “Pero el concilio es la Tradición de hoy. Usted debe adherirse a la Tradición de la Iglesia de hoy, no la del pasado. ¡Adhiérase a la Iglesia de hoy!” Y Monseñor Lefebvre comenta: “Se sentía bastante esto en su espíritu: tomará algunos años probablemente, pero hay que llevarnos al espíritu del Concilio…” (Ecône, 9-6-1988)
72.
¿También Monseñor Fellay piensa que no hay más que una Iglesia, una Iglesia concreta?
¡Sí, y lo predica! “El hecho de ir a Roma no quiere decir que estemos de acuerdo con ellos. Pero es la Iglesia. Y es la verdadera Iglesia. Rechazando lo que es malo, no hay que rechazarlo todo. Ella continúa siendo la Iglesia una, santa, católica y apostólica”. (Flavigny, 2-9-2012) Esta visión es engañosa porque Roma ha perdido la fe. Por lo tanto no podemos hablar de la Iglesia de hoy dejando de lado un hecho de esta importancia. Los hechos –pérdida de la fe en la cúspide de la Iglesia- son los hechos, incluso si ellos señalan el misterio de iniquidad.
73.
¿Esto contradice verdaderamente el pensamiento de Monseñor Lefebvre?
Evidentemente. La Iglesia visible se reconoce por las señales que siempre ha dado para su visibilidad: es una, santa, católica y apostólica. Les pregunto: ¿Dónde están las verdaderas notas de la Iglesia? ¿Están más en la Iglesia oficial (no se trata de la Iglesia visible, se trata de la Iglesia oficial) o en nosotros, en lo que representamos, en lo que somos? Queda claro que somos nosotros quienes conservamos la unidad de la fe, que desapareció de la Iglesia oficial. Estas notas no se encuentran en los otros… No somos nosotros, sino los modernistas, quienes salen de la Iglesia. En cuanto a decir “salir de la Iglesia visible”, es equivocarse asimilando la Iglesia oficial a la Iglesia visible. Nosotros pertenecemos bien a la Iglesia visible, a la sociedad de fieles bajo la autoridad del Papa, ya que no rechazamos la autoridad del Papa sino lo que él hace… ¿Salir, por lo tanto, de la Iglesia oficial? En cierta medida sí, evidentemente”. (Ecône, 9-9-1988).
(Del "Catecismo de la crisis en la Fraternidad Sacerdotal San Pío X")

Finalmente, la palabra de Monseñor Lefebvre:

 Monseñor Lefebvre:

“Yo le dije (al Cardenal Ratzinger) incluso si usted nos concede un obispo, incluso si usted nos da cierta autonomía respecto de los obispos, incluso si usted nos concede toda la liturgia de 1962, si usted nos concede seguir con los seminarios y la Fraternidad como lo hacemos ahora, no podemos colaborar, es imposible; porque trabajamos en direcciones diametralmente opuestas: ustedes, ustedes trabajan para la descristianización de la sociedad, de la persona humana, de la Iglesia; y nosotros estamos trabajando para la cristianización. ¡No podemos llevarnos bien estando juntos!”
(Biografía de Mons. Lefebvre por Mons. Tissier de Mallerais, p. 548)




CUANDO LA FE ESTÁ EN PELIGRO, TENEMOS EL DEBER DE HABLAR.- DOMINICOS DE AVRILLÉ.

CARTA TRIMESTRAL DE LOS DOMINICOS DE AVRILLÉ, N° 64, DIC 2012-ENE. 2013




El blasón dominico representa un espacio color blanco adentrándose en un fondo negro. ¿Podría explicar el significado?

Esta espacio blanco representa la verdad que expulsa las tinieblas del error, como un ejército de hierro que como punta de lanza penetra las masas enemigas. En efecto, nuestra Orden fue querida por la Divina Providencia para ejercitar el ministerio de la predicación doctrinal, para enseñar la verdad. Su divisa es Veritas y el papa Honorio III, quien aprobó la Orden en 1216, pidió a los dominicos que fueran “verdadera luz del mundo –vera mundi lumina”.
Pero la luz no puede brillar sin ahuyentar a las tinieblas. Si queremos esclarecer las inteligencias, es necesario denunciar los errores, especialmente los errores de la hora presente. En una obra como la Suma teológica de Santo Tomás de Aquino, uno se apercibe que la exposición de los errores y su refutación (en las objeciones y las respuestas a las objeciones) tienen tanto lugar, si es que no más, que la exposición de la verdad (hay 10.000 objeciones en la Suma).
Es por eso que, afanándonos en enseñar la verdad, debemos denunciar los errores que amenazan las inteligencias católicas de este comienzo de siglo 21, notablemente los de la Iglesia conciliar. Porque, como dijo Ernest Hello:
"Quienquiera que ama la verdad aborrece el error y este aborrecimiento del error es la piedra de toque mediante la cual se reconoce el amor a la verdad.
Si no amáis la verdad, podréis decir que la amáis e incluso hacerlo creer a los demás; pero estad seguros que, en ese caso, careceréis de horror a lo que es falso, y por ésta señal se reconocerá que no amáis la verdad".

Entre los errores actuales, ustedes sitúan los de la “Iglesia conciliar”. Estos errores ¿Están contenidos en el mismo Concilio Vaticano II o vienen de una mala hermenéutica (interpretación)?

La crisis en la Iglesia viene del Concilio mismo. Si leemos la historia del Concilio, por ejemplo El Rhin desemboca en el Tíber de Ralf Wiltgen, se ve que un partido liberal y modernista ha tomado la dirección del Concilio con la aprobación al menos tácita de los papas Juan XXIII y Paulo VI. Es por eso que el Concilio produjo textos infestados de liberalismo y de modernismo. No obstante, el error está frecuentemente más o menos disimulado, porque los modernistas saben muy bien esconderse, como lo hizo notar San Pío X: “Tal página de su obra podría estar firmada por un católico; den vuelta a la página y creerán leer a un racionalista”. (Encíclica Pascendi)

Denos algunos ejemplos de errores en los textos del Concilio.

Como lo hizo notar Monseñor Lefebvre, el Concilio retomó los tres grandes errores de la Revolución llamada francesa (libertad, igualdad, fraternidad) bajo una forma “eclesiástica”: libertad religiosa –colegialidad – ecumenismo. Estos son los documentos del magisterio anterior que los condenan:
-La libertad religiosa afirmada por Dignitatis humanae ha sido condenada por los papas Gregorio XVI (Mirari vos), Pio IX (Quanta cura), León XIII (Immortale Dei), San Pío X (Vehementer nos) y Pio XI (Quas primas).
La colegialidad contenida en Lumen gentium n° 22 (aunque corregido por la Nota praevia) es contraria a la enseñanza del Concilio Vaticano I (Pastor aeternus) sobre el poder supremo del papa.
El ecumenismo y el diálogo interreligiosos preconizados por Unitatis redintegratio y Notra aetate, son condenados por Pío IX (Syllabus n° 16 y 17), León XIII (Satis cognitum) y Pio XI (Mortalium animos).
En el fondo de estos errores se encuentra la doctrina masónica del humanismo: todo debe estar centrado en el hombre (ya no en Dios). Este error está expresado en Gaudium et spes (“todo en la tierra debe ser ordenado al hombre como su centro y su cúspide”); esto ha sido condenado por Pío IX en el Syllabus. Es por eso que el futuro papa Benedicto XVI dijo justamente que Gaudium et spes puede ser considerado como “una revisión del Syllabus de Pio IX, una suerte de contra-Syllabus”.

Por lo tanto el papa Benedicto XVI propone una hermenéutica de la continuidad entre el pasado de la Iglesia y el Vaticano II. ¿Qué piensa de esto?

El mismo papa describe esta hermenéutica como aquella de “renovación dentro de la continuidad del único sujeto-Iglesia, que el Señor nos ha dado; es un sujeto que crece en el tiempo y se desarrolla, pero permaneciendo siempre el mismo, único sujeto del pueblo de Dios en camino”.
Por consecuencia, esta hermenéutica permite enseñar una doctrina contraria a la anterior, desde el momento que quien enseña está en continuidad (es decir que es el sucesor) del que enseñó la doctrina precedente. ¡El papa actual pudo enseñar el contrario del Syllabus!
Esto es conforme al pensamiento modernista según el cual el magisterio debe transmitir la experiencia religiosa del pueblo cristiano, experiencia que cambia con las épocas.
Pero la concepción católica del magisterio es completamente diferente, el magisterio debe transmitir la misma doctrina, que es la que recibió de Nuestro Señor “en el mismo sentido y el mismo pensamiento (in eodem sensu eademque sententia)” (Vaticano I).

Pero  el papa nos pide adherirnos al Vaticano II. ¿No debemos obedecerlo?

POR SUPUESTO QUE NO. El mismo San Pablo responde en la Epístola a los Gálatas (1,8): “Si cualquiera, sea yo o un ángel del cielo, os predica otro Evangelio que el que nosotros os hemos anunciado, sea anatema”. Y también San Pedro dice: “Hay que obedecer a Dios antes que a los hombres” (Hechos 5, 29).
La nueva misa y la enseñanza del Vaticano II ponen en peligro nuestra fe haciendo adoptar una mentalidad modernista y favoreciendo la herejía protestante. Por lo tanto, no podemos aceptarlos, porque nuestra fe es nuestra posesión más preciada, ella es la que nos salva.

Respecto del papa y de la jerarquía, ¿debemos adoptar una actitud de defensa pasiva esforzándonos por conservar la Tradición y contentándonos con emitir algunas observaciones respetuosas y discretas, o hay que ser más ofensivos?

CUANDO LA FE está en peligro, tenemos el deber de hablar para salvaguardar el bien común de la Iglesia. Monseñor Lefebvre supo practicar la ofensiva: por sus palabras (por ejemplo su Declaración del 21 de Noviembre de 1974, su conferencia de prensa de diciembre de 1983, sus sermones del 29 de junio en Ecône, etc.) y sobre todo por sus acciones, continuando con la ordenación de sacerdotes y consagrando obispos a pesar de la prohibición de la Roma conciliar. Es verdad que desde hace algún tiempo, este espíritu de combate ha disminuido bastante y esto se muestra muy dañino: los fieles son cada vez menos firmes, y la Roma conciliar es cada vez más emprendedora para erosionar y hacer caer la resistencia católica. Hay que mantener la ofensiva y esto es lo que quiere hacer nuestra revista Le Sel de la terre y sus diversas publicaciones, notablemente el Catecismo de la crisis en la Iglesia del padre Gaudron y La extraña Teología de Benedicto XVI de Monseñor Tissier de Mallerais.

Ustedes parecen muy pesimistas. ¿No tiene una palabra de esperanza?

NUESTRA ESPERANZA está en el Inmaculado Corazón de María. Si el papa al fin cumple con la consagración de Rusia (y sabemos que lo hará, pero como el Rey de Francia, será tarde), entonces la Santísima Virgen intervendrá para salvar la Iglesia. Esperando, hay que “resistir firmes en la fe” rechazando todo compromiso con el enemigo que ocupa la Iglesia. Es la Iglesia Católica quien tiene las promesas de vida eterna, no la secta modernista que actualmente la ocupa.

miércoles, 27 de febrero de 2013

PREGUNTAS Y RESPUESTAS…RESPONDIDAS




¡Pobre Monseñor Lefebvre! Zarandeado por unos y otros para justificarse, lo llevan de un lado a otro como bandera disputada por dos hinchadas rivales. Dos hinchadas que atacan al mismo enemigo común, no al liberalismo de Monseñor Fellay, sino bajo distintas acusaciones, a Monseñor Williamson, expulsado por Monseñor Fellay por oponerse a su liberalismo. Unos lo utilizan para hacer ver que Mons. Lefebvre es como ellos, es decir, durísimo, inflexible, severo, intemperante, implacable. Otros, para descubrirlo blando, amistoso, dialogante, conciliador, buenudo, como ellos.

Es así como en el blog “La Honda de David” se cita un artículo reciente de “Radio Cristiandad”, donde se hacen una serie de preguntas que el articulista del primer blog citado se ocupa de responder.

Por nuestra parte, equidistantes de unos y otros, respondemos a dos bandas en este artículo (van en color rojo nuestros comentarios y respuestas) lo que consideramos errado, discutible o polémico.



febrero 24, 2013

Preguntas y respuestas…


Las preguntas están destinadas a Mons. Williamson por quienes son más revolucionarios que él ¿Monseñor Williamson, revolucionario? ¿Qué entiende el autor de la nota por “revolucionario? ¿Cuál es el pensamiento revolucionario de Mons. W.? ¿O será que ser un revolucionario para este escriba es ser un “revoltoso”? ¿Pensará lo que escribe? (nunca fue más de aplicación la frase de que "la revolución como Saturno se come a sus propios hijos", quién iba a decirlo aplicado a tradicionalistas) pero nos permitimos responderlas, no por el interpelado que a estas alturas ya no sabrá cómo hacerlo ¿a qué viene esta agresión insensata para con un obispo católico expulsado de su congregación por enfrentar al liberalismo del Superior General? Tal vez sea que el autor es un liberal y entonces el católico tradicional resulta ser un “revolucionario” al que hay que denostar por ser su mayor enemigo, sino por el aludido, nada menos que Mons. Lefebvre:

1.- ¿Habría aceptado y defendido M. Lefebvre el peyorativo y odioso Motu Proprio del 7 de julio de 2007 que dio carta de soberanía a la misa de Paulo VI y redujo a un plano inferior a la Misa de siempre y que para mayor desfachatez afirmaba que las dos representaban la misma fe?

Sí, porque no se trata de aceptar el “Motu proprio” y sus contenidos equívocos, sino de la libertad para oficiar la Misa tradicional, la cual estaba de hecho prohibida hasta ese entonces.

Primero, a cierta altura de su vida Mons. Lefebvre había comprendido muy bien lo que eran los modernistas de Roma y sus trampas. Pero en cierto momento de su vida –antes- no lo advirtió del todo y por eso hizo algo peor que aceptar tal motu proprio, como fue firmar el protocolo de acuerdo con Roma en 1988, cosa de la cual se arrepintió enseguida y dio marcha atrás. Los que hoy despedazan a Mons. Williamson porque “sólo empezó a oponerse en el 2010” hoy parecen olvidarse de aquello. Probablemente habrían dicho “Monseñor Lefebvre sólo empezó a oponerse a Roma en serio en 1988” o algo parecido.
Por lo tanto puede decirse que en un principio Mons. Lefebvre podría haberse deslizado hacia esa trampa –como cayó también en parte Mons. Williamson-, pero el posterior Mons. Lefebvre no lo habría hecho. Nadie es infalible, sólo el Papa como sabemos en determinadas circunstancias.
Segundo, no puede aceptarse el motu proprio por la mitad, o se lo acepta todo o se lo rechaza todo. Si bien tiene una parte buena –la que permite a todos los sacerdotes celebrar la Misa tradicional-, esa parte está condicionada por la parte mala, que subordina esa misa y la usa como excusa para glorificar la mala misa. El documento –que es uno y no dos documentos y por tanto indivisible- sirve para tolerar por parte de Roma un bien que no quieren –la Misa tradicional, pero les da pie para aprobar un mal mayor –la Misa nueva-, por lo tanto es inadmisible su aceptación, pues es más el mal que el bien que se obtiene, aunque eso no impide que se pueda reconocer que en los papeles el documento tiene una parte buena.

2.- ¿Habría pedido, aceptado y agradecido M. Lefebvre, el levantamiento de las inexistentes excomuniones de enero de 2009, con un Te Deum incluido?

Sí, porque aunque no es la declaración de nulidad que hubiera correspondido, al menos es un acto que, sin que Roma pierda la apariencia de “certeza jurídica” en sus mandatos, restablece la justicia.

Es sabido que Monseñor Williamson no firmó la carta del pedido de levantamiento de las excomuniones, presentado en realidad por Mons. Fellay como un pedido de retiro del decreto de las excomuniones, cosa distinta (eso es lo que hizo público Mons. Fellay, no sabemos del todo en efecto qué pidió a Roma y si Roma le concedió lo que pidió). Mons. Williamson es crítico de su posición tomada entonces y ha reconocido la insuficiencia de su postura. Seguramente Mons. Lefebvre –en especial el más crítico de sus últimos años- no habría pedido ni agradecido nada y se habría opuesto con firmeza. Por otra parte, tal fantochada –la de levantar unas excomuniones que no existen- no restablece ninguna justicia, sino que da la “apariencia” de una justicia. Pero la mentira no trae la justicia. En nuestra opinión tal acto ha sido sumamente grave y hoy se pagan las consecuencias con la disolución de la Fraternidad.


3.-¿Habría aceptado M. Lefebvre la farsa de las discusiones doctrinales con los que usted llama hoy irónicamente: “nuestros nuevos amigos de Roma”?

Sí, porque testimoniar frente a quien sea de la Verdad no es ninguna falta, aunque finalmente no tuvieran ningún resultado (pero esto no se podía asegurar a priori)

Monseñor Lefebvre buscó durante muchos años intentar que Roma volviese a la Tradición. En un punto llegó a decir que había ido demasiado lejos y cortó toda relación. Ahora bien, algunos pueden haber pensado que simplemente con estas conversaciones doctrinales iban a proclamar la verdad en Roma y luego, tras unos resultados negativos, se iba a cortar la relación. Fue una táctica mala. El tiempo demostró que estos diálogos sólo sirvieron para dilatar la situación mientras se ablandaba a los tradicionalistas. Desde luego que fue un error. Y de acuerdo a la última posición de Monseñor Lefebvre, muy difícilmente hubiera caído en esta trampa. Seguramente que no. Pero…Monseñor Lefebvre hay uno solo, y al fin y al cabo él también tardó su tiempo en comprender que Roma sólo quería destruir la tradición. Lo importante es si ha habido en algunos o no una rectificación de esto. Si se persiste en esto o no. Decir que Monseñor Williamson busca un acuerdo con Roma es faltar a la verdad (tal cosa ha hecho recientemente la Radio Cristiandad en otro artículo reseñado en más de un blog). Si es por encontrar fallas en los otros, los implacables de la citada Radio no dejarían de aporrear a San Pedro, a San Agustín o a David por sus grandes pecados. Pero lo importante es si se repusieron de ellos y no los volvieron a cometer.
También hay que decir que es cierto que “testimoniar la verdad” no es ninguna falta, y que el error está en dar la verdad a quien no da muestras de quererla. Pero esta es una cuestión opinable, pues ¿siempre se está seguro de lo que el otro quiere o no?
Digamos también que la “farsa” de las “discusiones doctrinales” es algo que quizás pueda decirse ahora, pero tal vez no fuera tan claro entonces. Es otra cuestión muy opinable, aunque ciertamente las reservas frente a los modernistas debieron ser mayores, lo que hace ver una falta de aprendizaje de la experiencia sufrida por Monseñor Lefebvre. 

4.-¿Habría tolerado M. Lefebvre la muy bien calificada por el P. Ceriani de funesta frase: “la preciada regularización que solamente Roma tiene el poder de otorgar” ?

Sí, porque nadie puede preferir una situación de irregularidad (canónica) en la que se está, cuando las causas de dicha situación cesan; y porque la regularización sólo la puede otorgar Roma en virtud del primado que Cristo le dio a Pedro.

La frase aludida está aplicada mal (no diremos maliciosamente, pues no pretendemos leer el corazón de nadie, aunque no sería descabellado pensar eso, visto el tono cada vez más rabioso usado en la Radio Cristiandad) porque Mons. Williamson la utiliza en su “Comentario Eleison” de donde está extraída de manera irónica, pues es una pregunta que haría alguien que quisiera acordar con Roma poniendo entre paréntesis la doctrina para hablar más adelante de ella, como haría posteriormente Monseñor Fellay, y lo que hace Mons. Williamson en ese comentario es resaltar la primacía de la doctrina por sobre todo. Por lo tanto la pregunta donde se incluye la citada frase no la hace a título personal. Hay un matiz que no se distingue en la utilización de esta frase la cual sacada de tal contexto puede usarse para confundir. Decía Napoléon “Denme una carta de un hombre inocente y yo lo volveré culpable”. En todo caso lo que podría achacársele en tal artículo a Mons. Williamson es su credulidad con respecto a Monseñor Fellay, pero no aquello de que Radio Cristiandad lo quiere acusar usando mal esa frase.
Por lo tanto no puede discutirse acerca de una frase sacada del contexto y usada irónicamente por Mons. Williamson para reflejar el pensamiento de algunos semiliberales o liberales en la Fraternidad.
La respuesta dada en el otro blog a esta pregunta se equivoca con respecto a que las causas (el estado de necesidad) cesan para tal irregularidad de la Fraternidad, como si Roma hubiese vuelto a la Tradición. Eso es lo que postuló Monseñor Lefebvre más allá de las consagraciones episcopales, en aquel famoso texto donde afirmó que sólo volvería a dialogar con Roma si ésta aceptaba todas las encíclicas de los anteriores papas antimodernistas. Por otra parte quien está en situación irregular con respecto a la doctrina católica es la Roma modernista, y es ella quien debe buscar de regresar a la regularización.

5.- ¿En el hipotético caso de que M. Lefebvre hubiese “metido la pata” en alguno de los cuatro puntos anteriores que he copiado “al pie de la letra” del P. Ceriani, porque “errare humanus est”, no habría tenido la valentía y por que no decirlo la humildad de retractarse para culminar la frase de Séneca: “sed perseverare diabolicum”?.

Todo esto es hipotético y además de imposible verificación puesto que el aludido ya no está entre nosotros. De nada sirve especular.

Al respecto Monseñor Williamson ha reconocido sus errores (en las circunstancias y ante quién él ha aceptado hacerlo) y no solo en los puntos controversiales del artículo, sino también en otras ocasiones, como en el famoso asunto de la televisión sueca. Tal vez lo que esperen algunos de esos energúmenos arrebatados que se dedican a la burla frenética -último recurso que les queda- es que Monseñor Williamson se dirija personalmente a ellos y postrado a sus pies los ensalce “por no haberse equivocado nunca” o “haber sido los primeros en ver el liberalismo de Mons. Fellay”. Probablemente -a la manera judaica- quisieran que Monseñor se humille ante ellos una y otra vez, ante ellos tan "superiores".  Pero esto, coincidimos con el otro bloggero, es hipotético. 

CATECISMO DE LA CRISIS EN LA FRATERNIDAD. - POR UN SACERDOTE DEL DISTRITO DE FRANCIA DE LA FSSPX




Hace unos días LA SAPINIÈRE publicó este extraordinario documento. Les recomendamos a todos su lectura y les suplicamos lo promuevan entre sus familiares y amigos, además, y sobre todo, entre los sacerdotes o seminaristas de la Fraternidad.

NON POSSUMUS


1.
¿Hay verdaderamente una crisis?
Sí. Monseñor Fellay habla de una "prueba muy grande en la Fraternidad", una "prueba mayor" (Ecône, 7-9-2012) “una prueba dolorosa” con “problemas graves” (Cor unum, nov. 2012) “La más grande que hayamos tenido jamás”. (Ecône, 1-11-2012)
2.
¿Por qué hablar de estos problemas en público?
Por la simple razón de que no hay que “decir jamás que estas discusiones teológicas son un asunto de especialistas y no nos conciernen. Hay que insistir para demostrar que es todo lo contrario: porque ellas tocan la fe, estas cuestiones nos conciernen a todos eminentemente, clero y laicos. Nosotros debemos entonces tratar de entender y hacer comprender lo que está en juego”. (Padre de Cacqueray, Suresnes, 31-12-2008)
3.
¿Por qué tratar estos problemas bajo la forma de catecismo?
Porque como dijo Monseñor Fellay: « consciente de la necesidad vital para las almas de predicar a tiempo y a destiempo las verdades de la fe, la Iglesia católica siempre ha velado para hacer accesible a sus hijos la enseñanza de las verdades eternas… Puedan las páginas de este Catecismo esclarecer las almas de buenas voluntad…” (Prefacio al catecismo de la doctrina cristiana).
4.
¿En qué consiste la crisis en la Fraternidad?
«Ha habido una impugnación de la autoridad, una impugnación radical porque ella acusa de ya no conducir a la Fraternidad hacia su fin” (Monseñor Fellay, Cor unum, nov. 2012)
5.
¿Pero esta prueba no ha sido superada desde el Capítulo de julio de 2012?
No. « Hay un recelo hacia la autoridad ». (Ecône, 7-9-2012).
6.
¿Por qué no se ha hecho la curación?
Porque, como el mismo Monseñor Fellay lo reconoció: “Estoy muy consciente que esto no se hace de un día para otro y que no sirve para nada decir: “tengan confianza”. Es con los hechos, por las acciones, que poco a poco podrá llegar”. (Ecône, 7-9-2012).
7.
¿No hubo actos notables por parte de Menzingen desde entonces?
Sí, por supuesto. La expulsión de Monseñor Williamson.
8.
Pero, ¿esto es suficiente para concluir que la crisis perdura? Habría que probar que, además de sus fallos disciplinarios, Menzingen continúa con su doctrina errática.
Esto es lo que nosotros vamos a hacer: explicar en qué y por qué Menzingen continúa  yendo por mal camino.
9.
¿Por qué Menzingen va por el mal camino?
¡Porque las autoridades de la Fraternidad se niegan a retirar la ambigüedad que ellas han creado!
10.
¿Cuál es esta ambigüedad?
Es doble y concierne a la impostura de dos actos realizados por Benedicto XVI que favorecen la Tradición sólo materialmente y que Mons. Fellay presenta como actos que serían categóricamente a favor de la Tradición.
11.
¿Qué quieren decir estas palabras bárbaras?
Cuando usted tiene cemento, arena y grava, usted tiene una casa material pero no formalmente. La diferencia es enorme.
12.
¿Cuál es el primer acto realizado por Benedicto XVI que plantea un problema?
Se trata del Motu Proprio de Benedicto XVI sobre el uso de la Liturgia romana anterior a la reforma de 1970. Monseñor Fellay pretende que “por el Motu Proprio Summorum Pontificum, el Papa Benedicto XVI ha restablecido en sus derechos la misa tridentina, afirmando con claridad que el Misal Romano promulgado por San Pio V jamás ha sido abrogado”. (Menzingen, 7-7-2007)
13.
¿Dónde está la ambigüedad?
El Motu Proprio dice en realidad que la Misa Tradicional no ha sido jamás abrogada en cuanto forma extraordinaria pero que ella ha sido abrogada en cuanto forma ordinaria. Por esta acción, Benedicto XVI hace perder al rito romano de la Santa Misa. De jure, su condición de única forma ordinaria y oficial y la relega a la condición de “forma extraordinaria”, después de haberla humillado comparando su santidad con la del “rito bastardo”. A pesar de estos hechos, no existe ningún documento oficial de Menzingen condenando este concubinato litúrgico.
14.
Pero esto es su manera de verlo.
No, esto ha sido visto y dicho también por el Padre de Cacqueray en la Carta a los Amigos y Benefactores 2009. El Motu Proprio, dice, no “corresponde y responde más que en su materialidad, al primer preámbulo sugerido por la Fraternidad”. (Suresnes, 31-12-2008)
Además, Monseñor Lefebvre, después de darse cuenta de su error después del acuerdo con Roma en mayo de 1988, nos puso muy en guardia luego de las consagraciones: “Ustedes se dan cuenta que él quería llevarnos a la Iglesia Conciliar… ellos quieren imponer esas novedades para terminar con la Tradición. Ellos no acuerdan nada por estima de la liturgia tradicional, sino simplemente para engañar a aquellos a quien se las acuerdan y disminuir nuestra resistencia, introducir una cuña en el bloque tradicional para destruirlo. Es su política, su táctica…” (Ecône, 9-9-1988)
15.
Entonces, ¿qué debería haber respondido Monseñor Fellay?
Lo que la Fraternidad respondió a su tiempo respecto a una acción similar de Roma (indulto del 3-10-1984). El Superior General de la FSSPX recordó que este indulto era “ruinoso para la metafísica del derecho”. No podía tratarse allí más que de un “argumento ad hominem” porque “sus condiciones son inaceptables”. El “católico no puede, si tiene el sentido de la Iglesia, considerar al indulto como fundamento verdadero de su petición” (Cor unum, junio de 1985)
16.
Por lo tanto, en sentido estricto, la primera condición previa de la Fraternidad no fue alcanzada.
En efecto, la declaración del Capítulo del 2006 hablaba de “la necesidad de dos condición previas” en las “negociaciones con Roma”. Una nota recordaba la primera: “La libertad completa y sin condiciones para la Misa tridentina”. Sin embargo, la liberalización de la misa aparte del engaño ya anotado, no fue sin condición. El artículo 2 del Motu Proprio otorga esta libertad sin “ninguna autorización ni de la Sede apostólica ni de su Ordinario” pero solamente por las “misas celebradas sin el pueblo”.
17.
¿No debimos, pues, ir más lejos en los contactos romanos?
Si se hubiera respetado el plan establecido en el Capítulo de 2006, sí. Pero Monseñor Fellay hará lo contrario ya que escribió, después de haber recordado “el enfoque hegeliano de Benedicto XVI según el cual el cambio, que es necesario, no puede sin embargo estar en ruptura con el pasado”: “Respecto a Roma, no sabiendo mucho cómo y cuándo las cosas pueden evolucionar, preferimos preparar el terreno de las discusiones por un grupo ad hoc y no dejarnos sorprender, si acaso hay sorpresa”. (Cor unum 16-7-2007)
18.
¿Cuál es el segundo acto realizado por Benedicto XVI que plantea un problema?
Se trata del Decreto del levantamiento de la excomunión latae sententiae de los obispos de la Fraternidad, (21-1-2009) que tampoco corresponde a la segunda condición previa emitida por el Capítulo de 2006, a saber: “el retiro del decreto de excomunión de los cuatro obispos de la Fraternidad”.
Porque, como en 1988, « para Roma, el objetivo de los coloquios de reconciliación, como lo dijo el cardenal Gagnon, es el regreso del rebaño disperso al aprisco. Pero cuando pensamos en la historia de las relaciones de Roma con los tradicionalistas de 1965 a nuestros días, estamos obligados de constatar que es una persecución cruel y sin tregua para obligarnos a la sumisión al Concilio. La Roma conciliar y modernista actual no podrá tolerar jamás la existencia de una rama de la Iglesia católica que la condena por su vitalidad.” (Monseñor Lefebvre, Ecône, 19-6-1988)
19.
Pero « retiro » o « levantamiento » poco importa, ¿no?
« La Fraternidad se niega a pedir un « levantamiento de las sanciones ». Ella busca obtener “el retiro del decreto de las excomuniones” y es evidente que los términos que ella ha empleado para traducir su petición han sido intencionales. Ella quiere que se manifieste su convicción de la nulidad de las sanciones” (Padre de Cacqueray, Suresnes, 31-12-2008)
20.
¡Pero el resultado está allí a pesar de todo, y es positivo!
« Si se trata realmente del retiro del decreto –y no de un levantamiento de las excomuniones- entonces será el comienzo de la reparación de la injusticia inaudita que conocemos y podremos regocijarnos. Si, en cambio, se tratara de un “levantamiento de excomuniones”, las cosas serían otras. No correspondería a nuestra segunda condición previa y no lavaría a nuestros obispos del mal juicio que se les ha hecho. Dejando entonces creer que las penas pronunciadas no eran nulas y que ellas quizás eran incluso merecidas, ¿no resultaría, en cierto sentido por lo menos, un nuevo mal y más profundo? Roma entonces hubiera levantado, con una apariencia misericordiosa, las sanciones que se encontrarían, por el mismo acto, confirmadas como válidamente, o legítimamente impuestas”. (Padre de Cacqueray, Suresnes, 31-12-2008)
21.
¿Cómo reaccionó Monseñor Fellay públicamente al levantamiento de las excomuniones?
El expresó su “Expresamos nuestra gratitud filial al Santo Padre por este acto que, más allá de la Fraternidad Sacerdotal San Pío X, representará un beneficio para toda la Iglesia… Además de nuestro reconocimiento al Santo Padre, y a todos los que le ayudaron a realizar este valeroso acto, nos congratulamos que el decreto del 21 de enero juzgue necesarias la realización de "reuniones" con la Santa Sede… En este nuevo ambiente, tenemos la firme esperanza de arribar pronto a un reconocimiento de los derechos de la Tradición católica”. (Menzingen, 24-1-2009)
22.
¿Este comunicado fue impugnado en esa época?
Sí, durante una reunión de priores, uno de ellos hizo la observación que ese comunicado era mentiroso, engañaba a nuestros fieles y que se debía aclarar las cosas. Él tomó esta imagen: “Cuando yo pido un pastel de peras y me traen un pastel de manzana, yo no tengo derecho de decir que obtuve lo que pedí”.
23.
Monseñor Fellay ¿rectificó públicamente la posición tomada?
No. El prior, el año siguiente, fue cambiado y nombrado vicario en un nuevo puesto. Mientras tanto, Monseñor Fellay escribió en el boletín interno de la Fraternidad: “En el mismo momento en que le entregué al Cardenal el ramillete para el Papa Benedicto XVI, recibí de sus manos el decreto firmado del cardenal Re y fechado el 21 de enero. ¿Cómo no ver allí la mano de Nuestra Señora? Admito que todavía hoy estoy estupefacto. Esto sobrepasa las expectativas humanas, incluso si el decreto habla de la remisión de las excomuniones y no de anular el decreto de 1988, incluso si el texto arregla las cosas de tal manera que la Santa Sede no quede en ridículo.  Lo esencial reside en el hecho de que las excomuniones –que nosotros siempre impugnamos- ya no existen y que el camino preconizado por nosotros de discusiones sobre el fondo (doctrina, fe, etc.) es reconocido como necesario. En las circunstancias actuales, me parece ilusorio esperar más de las autoridades oficiales”. (Cor unum, 8-2-2009).
24.
¿No es en efecto lo esencial?
No, porque « lo esencial reside en el hecho de que las excomuniones ya no existen” es lo mismo que decir que nos contentamos con una cosa materialmente siendo que la queremos formalmente.
25.
¿Así que a pesar de este « incluso si », Monseñor Fellay consideró la segunda condición previa como cumplida?
Sí. No solamente empezaría con las discusiones romanas, sino que hablaba ya a los miembros de una “situación canónica, cuando sea posible” donde “será necesario todo un sistema de protección, como lo previó sabiamente, Monseñor Lefebvre, con un comité de defensa de la Tradición en Roma”. (Cor unum, 8-2-2009).
26.
Entonces empezamos las discusiones romanas sobre bases falsas.
Exacto, porque «nosotros no tenemos la misma manera de concebir la reconciliación. El cardenal Ratzinger la ve en el sentido de reducirnos, de llevarnos al Vaticano II. Nosotros la vemos como un regreso de Roma a la Tradición. No podemos entendernos. Es un diálogo de sordos”. (Monseñor Lefebvre, Fideliter, sept.-oct. 1988)
27.
Pero ya no estamos en la época de Juan Pablo II.
“Ahora bien, ¿el pensamiento de Benedicto XVI es mejor comparado con el de Juan Pablo II? Basta leer el estudio de uno de nosotros sobre La Foi au Péril de la Raison para darse cuenta que el pensamiento del Papa actual está igualmente impregnado de subjetivismo. Es toda la fantasía subjetiva del hombre en el lugar de la realidad objetiva de Dios. Es toda la religión católica sumisa al mundo moderno.” (Monseñores Williamson, Tissier de Mallerais, de Galarreta, 7-4-2012)
28.
Por lo tanto, aunque las condiciones previas no fueron cumplidas estrictamente, mediática y psicológicamente demostraron que Benedicto XVI fue realmente benevolente hacia la Fraternidad y su doctrina.
 “Pero, se nos dirá, Benedicto XVI es bondadoso hacia la Fraternidad y su doctrina. En tanto que subjetivista puede serlo, porque los liberales subjetivistas pueden tolerar la misma verdad pero no si ella se rehúsa a tolerar el error. Él nos aceptará en el marco de un pluralismo relativista y dialéctico, a condición de permanecer en la “plena comunión “hacia la autoridad y hacia las otras “realidades eclesiales”. He aquí el por qué las autoridades pueden tolerar que la Fraternidad continúe enseñando la doctrina católica, pero no soportarán absolutamente que ella condene a la doctrina conciliar. He aquí el por qué un acuerdo incluso puramente práctico haría necesaria y progresivamente callar, por parte de la Fraternidad, toda crítica del concilio o de la nueva misa. Dejando de atacar estas victorias que son las más importantes de la Revolución, la pobre Fraternidad cesaría necesariamente de oponerse a la apostasía universal de nuestra lamentable época y se hundiría ella misma” (Monseñores Williamson, Tissier de Mallerais, de Galarreta, 7-4-2012).
29.
Pero cuando Roma nos llame para discutir, corremos ¿no?
¡No! no hay que precipitarnos: «Yo pondría mis condiciones para retomar eventualmente los coloquios con Roma” (Monseñor Lefebvre, Fideliter sept.-oct. De 1988). Noten bien que estas condiciones son planteadas para retomar las discusiones, ¡no para firmar un acuerdo!
30.
¿Cuáles son esas condiciones para una posible reanudación de las discusiones con Roma tan sabiamente planteadas por Monseñor Lefebvre?
«En ese momento soy yo el que pondría las condiciones. Yo no aceptaría estar en la situación en la que estamos luego de los coloquios. Se acabó.  Yo colocaría la cuestión en el plano doctrinal. "¿Están de acuerdo con las grandes encíclicas de todos los Papas que les han precedido? ¿Están de acuerdo con la Quanta Cura de Pío IX, Immortale Dei, Libertas de León XIII, Pascendi de San Pío X, Quas Primas de Pío XI, Humani Generis de Pío XII? ¿Están ustedes en plena comunión con estos Papas y sus afirmaciones? ¿Aceptan todavía el juramento antimodernista? ¿Están a favor del reinado social de Nuestro Señor Jesucristo?  Si no aceptan la doctrina de sus predecesores, entonces es inútil hablar. Mientras no acepten una reforma del Concilio teniendo en cuenta la doctrina de estos Papas que les han precedido, no hay diálogo posible. Es inútil. Las posturas serían más claras. (Monseñor Lefebvre, Fideliter n°66, noviembre de 1988)
Hemos creído ser más fuertes que nuestro fundador, y hoy en día las cosas no son claras.
31.
¿Le faltó claridad al trabajo de nuestros teólogos?
Absolutamente no. «Por nuestra parte, nuestros expertos han demostrado perfectamente la oposición entre la enseñanza de la Iglesia perenne y la enseñanza del Vaticano II y sus consecuencias”. (Monseñor Fellay, Cor unum, marzo 2012)
32.
¿Cuál fue el resultado de estas discusiones?
« Las discusiones manifestaron un desacuerdo profundo sobre casi todos los puntos abordados » (Monseñor Fellay, Cor unum, marzo 2012)
33.
¿Entonces, por qué esta «proposición de la Congregación romana de reconocer la Fraternidad por un estatuto jurídico de prelatura personal a condición de firmar un texto ambiguo?” (Monseñor Fellay, Cor unum, marzo 2012)
Las discusiones romanas han manifestado “que no están listos para renunciar al Concilio Vaticano II” y que ellos quieren “llevarnos a él”, sin embargo, el regreso de la Fraternidad podría “ser útil” a la Iglesia conciliar “para avalar la renovación de la reforma con la continuidad”. (Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
34.
¿Pero Monseñor Fellay estaba consciente de eso?
Sí. “Nosotros hemos recibido una proposición que intenta hacernos entrar en el sistema de la hermenéutica de la continuidad.” (Monseñor Fellay, Cor unum, marzo de 2012) Y en el mismo documento, dice estar sorprendido de esta proposición de Roma.
35.
Sorprendido o no, ¿qué decide él?
Por principio reunir a los superiores de la Fraternidad (salvo a Monseñor Williamson) en Albano para tomar consejo (oct. 2011)
36.
¿Qué le dijeron durante esta reunión?
Las ofertas de Roma son «confusas, equívocas, falsas y malvadas en lo esencial”. “Su preámbulo doctrinal” es “peor que el protocolo de 1988 en particular respecto al Concilio y al magisterio pos-conciliar”. “Dadas las circunstancias, hay certeza de al fin, luego de muchas palabras, no llegaremos absolutamente a nada”. Continuar los contactos va “a engendrar necesariamente males para el bien común que poseemos, para la Fraternidad y para la familia de la Tradición” (Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
37.
¿Siguió estos consejos Monseñor Fellay?
No.
38.
Por lo tanto ¿ha faltado gravemente a la prudencia?
Sí, pero no fue su única falta. Porque haciendo esto, debió ir en contra de las voluntades del Capítulo de 2006. Por lo tanto hubo, además de una loca imprudencia, una desobediencia grave.
39.
¿Es decir?
En Marzo de 2012, el Superior general escribió a todos los miembros de la Fraternidad lo siguiente:
“Los pocos actos de Benedicto XVI en este sentido, actos ad intra que afectan a la liturgia, la disciplina, la moral son pues importantes, aunque su aplicación deja todavía que desear… Entre los obispos jóvenes, algunos de los cuales nos expresan claramente sus simpatías… ¡Es tal vez en Roma en donde estas cosas son más manifiestas! Tenemos ahora contactos amigables en los dicasterios más importantes, ¡también entre los más allegados al Papa!”
Monseñor Fellay piensa asistir a “la restauración de la Iglesia. Aunque no hay que excluir el regreso de un “Juliano el Apóstata”, no creo que este movimiento pudiera ser detenido. Si esto es cierto, y de eso estoy seguro, eso exige de nosotros una nueva posición en relación con la Iglesia oficial… Se trata de una mirada sobrenatural sobre la Iglesia y el hecho de que ella permanece en manos de Nuestro Señor Jesucristo, aún desfigurada por sus enemigos. Nuestros nuevos amigos en Roma afirman que el impacto de tal reconocimiento sería extremadamente poderoso para toda la Iglesia, como una confirmación de la importancia de la Tradición para la Iglesia. Sin embargo, tal realización concreta requiere dos puntos absolutamente necesarios para asegurar nuestra supervivencia: El primero es que no se le pida a la Fraternidad concesiones que afecten la fe y lo que emana de ella (la liturgia, los sacramentos, la moral, la disciplina). El segundo es que se le conceda a la Fraternidad una verdadera libertad y autonomía de acción, y que éstas le permitan vivir y desarrollarse concretamente… Serán las circunstancias concretas las que nos muestren cuando será el tiempo de "dar el paso" hacia la Iglesia oficial. Hoy en día, a pesar del acercamiento romano del 14 de septiembre y debido a condiciones impuestas, esto todavía nos parece imposible. Cuando Dios lo quiera, ese tiempo vendrá. No podemos tampoco excluir, porque el Papa parece poner todo su peso en este asunto, que esta situación conozca un súbito desenlace” (Cor unum)
40.
¿Cómo pudo justificar un tal cambio de dirección?
Despreciando todas las advertencias amigables y anulando las decisiones del Capítulo de 2006 que le obligaban.
41.
¿A qué se refiere por advertencia amigable?
A esta en particular: «Ir en el sentido de un acuerdo práctico, sería renegar de nuestra palabra y nuestros compromisos ante nuestros sacerdotes, nuestros fieles, Roma y ante todo el mundo. Un tal paso manifestaría una grave debilidad diplomática de parte de la Fraternidad, y de hecho, más que diplomática. Sería una falta de coherencia, de rectitud y de firmeza, que tendrían como efecto la pérdida de credibilidad y de la autoridad moral que disfrutamos. El simple hecho de comprometernos en esta vía, engendrará desconfianza y división entre nosotros. Muchos de los superiores y de los sacerdotes tendrán un problema de conciencia y se opondrán. La autoridad y el mismo principio de autoridad serán puestos en cuestión y socavados. En consecuencia, no es el momento de cambiar la decisión del Capítulo de 2006 (No al acuerdo práctico sin la solución de la cuestión doctrinal)” (Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011).
42.
¿Qué decía esta decisión del Capítulo de 2006?
«Los contactos que la Fraternidad mantiene episódicamente con las autoridades romanas, tienen como único objeto ayudarlas a recuperar la Tradición que la Iglesia no puede renegar sin perder su identidad, y no la búsqueda de una ventaja para ella misma, o de llegar a un imposible “acuerdo” puramente práctico. El día en que la Tradición recupere todos sus derechos, el problema de la reconciliación no tendrá razón de ser y la Iglesia encontrará una nueva juventud”. (Cor unum, octubre 2006)
43.
¿Qué piensa Monseñor Fellay de las condiciones del Capítulo de 2006?
“El capítulo de 2006 da una línea, se puede decir que clara, pero me atrevo a decir que demasiado abstracta. Ella es clara, decimos: las discusiones con Roma son para ayudar a reencontrar la Tradición, no se busca en esas discusiones un acuerdo práctico. Cuando Roma haya regresado, eso ya no será un problema. ¿Cómo se puede juzgar? ¿Hasta dónde llega? ¿Es total o parcial? ¿Sobre qué puntos?” (Ecône, 7-9-2012)
44.
¿Que hizo él de estas decisiones claras?
Las arrojó oficialmente a la basura en marzo de 2012 en el Cor unum.
45.
¿Cómo?
Por un sofisma.
46.
¿Cuál?
Este: la pretendida “nueva situación” exige una nueva “dirección”; la decisión del Capítulo de 2006 no es un “principio” sino “una línea de conducta que debe regir nuestra acción concreta”.
“Estamos aquí frente a un razonamiento en el que la premisa mayor es la afirmación del principio de la primacía de la fe para permanecer católicos. La premisa menor es una constatación histórica sobre la situación actual de la Iglesia; y la conclusión PRÁCTICA se inspira en la virtud de la prudencia que regula el actuar humano; nada de buscar un acuerdo en detrimento de la fe. En 2006, las herejías siguen surgiendo, las mismas autoridades propagan el espíritu moderno y modernista del Vaticano II y lo imponen a todos como una aplanadora (es la premisa menor). Es imposible llegar a un acuerdo práctico a menos que las autoridades se conviertan; de lo contrario seriamos aplastados, despedazados, destruidos o sometidos a presiones tan fuertes que no podríamos resistir (es la conclusión). Si la premisa menor cambiase, es decir, si hubiese un cambio en la situación de la Iglesia en relación con la Tradición, esto podría llevar a un cambio correspondiente de la conclusión, ¡sin que nuestros principios hubieran cambiado en nada! Como la Providencia se expresa a través de la realidad de los hechos, para conocer Su voluntad, debemos seguir con atención la realidad de la Iglesia, observar, examinar lo que sucede. Ahora bien, no hay ninguna duda que desde 2006, estamos asistiendo a un desarrollo en la Iglesia, a un cambio importante y muy interesante, aunque poco visible.” (Monseñor Fellay, Cor unum marzo 2012)
47.
¿Dónde está el error de este razonamiento?
En una ceguera que se niega a ver la realidad tal como es: las autoridades propagan todavía, en 2012, el espíritu moderno y modernista del Vaticano II.
Para el cardenal Ratzinger, « no hay Tradición. No hay depósito que transmitir. La Tradición en la Iglesia es lo que dice el papa hoy en día. Ustedes deben someterse a lo que el papa y los obispos digan hoy en día. Eso es lo que para ellos es la Tradición, la famosa tradición viva, el único motivo de nuestra condenación… Es la tiranía de la autoridad” (Monseñor Lefebvre citado por Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
48.
Respecto a esta ceguera, ¿ha habido reacciones u oposiciones?
Sí, y de muy buena calidad. Como lo predijo Monseñor de Galarreta « muchos superiores y sacerdotes » han tenido « un problema de conciencia » y se han « opuesto ». Pero fueron pocos numerosos en cantidad, ya que “¿no se ven ya en la Fraternidad los síntomas de esta disminución en la confesión de a Fe?” (Monseñor Williamson, Tissier de Mallerais, de Galarreta, 7-4-2012)
49.
¿Monseñor Fellay no ha sido inducido al error por « la contradicción que reina en Roma”? (Monseñor Fellay, DICI 264)
Roma siempre ha utilizado el mismo lenguaje erróneo, pero claro y preciso. A cambio, el Superior General en el curso de los últimos años, ha usado la ambigüedad y la imprecisión en sus comunicados oficiales y sus intervenciones en la prensa.
50.
¿No podemos equivocarnos en cuanto a las intenciones del papa?
¡No!
51.
¿Por qué?
Porque el miércoles 20 de abril de 2005, al día siguiente de su elección, Benedicto XVI, ante 114 cardenales, dirige su primer mensaje al mundo. Él alabó al papa Juan Pablo II, “su enseñanza y su ejemplo”:
“Justamente el Papa Juan Pablo II indicó ese concilio como "brújula" con la que orientarse en el vasto océano del tercer milenio. Por lo tanto, yo también, cuando me preparo al servicio que es propio del sucesor de Pedro, quiero reafirmar con fuerza la voluntad decidida de proseguir en el compromiso de realización del Concilio Vaticano II, siguiendo a mis predecesores y en continuidad fiel con la tradición bimilenaria de la Iglesia…  Con el pasar de los años los documentos conciliares no han perdido actualidad; por el contrario, sus enseñanzas se revelan particularmente pertinentes en relación con las nuevas instancias de la Iglesia y de la sociedad actual globalizada”. (Osservatore Romano, 21-4-2005)
52.
¿Qué pensó Monseñor Fellay de Benedicto XVI al momento de su elección?
«Para resumir brevemente nuestro pensamiento en una imagen: si nosotros tomamos la alegoría de la caída libre para calificar el pontificado de Juan Pablo II, podemos presagiar que Benedicto XVI tratará de abrir un paracaídas, del cual no conocemos todavía la grandeza. El efecto del paracaídas es de frenar más o menos la caída, pero la dirección sigue siendo la misma, se continúa descendiendo. Esta situación podría engañar a más de uno y hacer creer que el tiempo de la restauración de la Iglesia ha llegado. Al menos que se dé un milagro, este no es el caso. Es el Vaticano II que continúa siendo la norma y las grandes directrices siguen siendo la colegialidad, el ecumenismo  y la libertad religiosa, dándosele énfasis al ecumenismo con los “más cercanos”, sean ortodoxos, anglicanos y los judíos. Sobre la cuestión litúrgica, hay que esperar un refuerzo de  Ecclesia Dei y una tentativa de “reforma de la reforma” (Cor unum, junio de 2005).
53.
¿Y en el 2012 por la celebración de los 50 años del Concilio con las indulgencias para los fieles que asistieran a las conferencias sobre el Vaticano II?
«Se puede constatar un cambio de actitud en la Iglesia, amparado por los gestos y las acciones de Benedicto XVI hacia la Tradición… La jerarquía a favor del Vaticano II pierde velocidad… Yo pude constatar en Roma cómo el discurso sobre las glorias del Vaticano II que tanto nos repiten, está todavía en la boca de muchos, pero sin embargo no está en todas las cabezas.” (Carta 14-4-2012).
54.
Sea honesto, hay verdad en esta constatación
Un poco de verdad que esconde mucho de falso. Monseñor Lefebvre, en sus propios juicios, no omitía jamás lo esencial: los principios. En una entrevista a la Revista Jesús, el Cardenal Ratzinger declaró que “los valores” de “dos siglos de cultura liberal” que “nacieron fuera de la Iglesia” encontraron “lugar en la visión que la Iglesia tiene del mundo”. Pero siendo que el clima ya no era el del optimismo de los años sesenta, había que “buscar ahora un nuevo equilibrio”. Monseñor Lefebvre puntualizó a este respecto:
Está claro; son los derechos del hombre, es la libertad religiosa, el ecumenismo. ¡Es satánico! Y el Cardenal dice: “Es una cosa cumplida, ahora tenemos que encontrar un nuevo equilibrio”. No dice que haya que quitar esos principios y esos valores que provienen de la cultura liberal, sino que es necesario encontrar un nuevo equilibrio. Este nuevo equilibrio es el Opus Dei. El equilibrio del Opus Dei es un equilibrio externo al tradicionalismo, un exterior de piedad, un exterior de disciplina religiosa, con ideas liberales. No hay forma de luchar contra los derechos humanos, contra el ecumenismo y la libertad religiosa, que es un derecho esencial del hombre, por supuesto, dispensándole de aportarle un ablandamiento exterior. Así, pienso que debemos juzgar de todos los actos de Roma actualmente en esta perspectiva, en la óptica del Cardenal Ratzinger: Mantener las ideas liberales, pero buscar un equilibrio. Así, para este equilibrio es necesario golpear un poco la teología de la liberación, un poco a los obispos franceses en ocasión del catecismo, es necesario dar, a los que tienen realmente nostalgia de la antigua misa, una pequeña satisfacción, ¡y he aquí! En última instancia, dan la impresión de querer volver a la Tradición, pero no tienen la voluntad. Entonces, es necesario advertir a nuestros fieles, de modo que no se dejen engañar, que no se dejen tomar por un exterior de reforma tradicional, pero que inevitablemente los llevaría a la adopción del liberalismo y las ideas liberales”. (San Nicolás de Chardonnet, 13-12-1984)
55.
Mons. Fellay dice haberse equivocado sobre el papa porque ha sido engañado en Roma.
Puede decirlo pero sin probarlo. El papa previno públicamente a Monseñor Fellay y a la Fraternidad:
Con esto se aclara que los problemas que deben ser tratados ahora son de naturaleza esencialmente doctrinal, y se refieren sobre todo a la aceptación del Concilio Vaticano II y del magisterio postconciliar de los Papas… No se puede congelar la autoridad magisterial de la Iglesia al año 1962, lo cual debe quedar bien claro a la Fraternidad. Pero a algunos de los que se muestran como grandes defensores del Concilio se les debe recordar también que el Vaticano II lleva consigo toda la historia doctrinal de la Iglesia. Quien quiere ser obediente al Concilio, debe aceptar la fe profesada en el curso de los siglos y no puede cortar las raíces de las que el árbol vive. (Benedicto XVI a los obispos, 10-3-2009)
56.
¿Podría ser que Benedicto XVI alaba al Vaticano II por política pero en el fondo no lo cree como lo aseguró Monseñor Fellay ante los priores reunidos en Flavigny a propósito de la beatificación de Juan Pablo II? (13-2-2012)
Si Benedicto XVI está convencido de lo que dice, es un modernista.  Si no, es un hipócrita. En los dos casos la voluntad de tal personaje no vale nada. En los dos casos, él debe decir por lo menos: ”Por el bien común de la Fraternidad, preferiríamos de lejos la solución actual de statu quo intermediario, pero manifiestamente, Roma ya no lo tolera”. (Monseñor Fellay, carta del 14-4-2012)
57.
Usted no ve más que lo que nos divide y nunca lo que nos une. ¡Benedicto XVI condena sin embargo “la hermenéutica de la ruptura”!
Usted habla como un neófito que ignora todo sobre la doctrina modernista. Para ellos todo está vivo, todo es historia. Todo es continuidad histórica pero no doctrinal ya que, para un modernista, la verdad evoluciona con la vida de la Iglesia.
58.
¿Podría Monseñor Fellay estar mal aconsejado?
En Menzingen seguramente, pero no en la Fraternidad. Superiores mayores, obispos, sacerdotes amigos y superiores de congregación, han advertido a Monseñor Fellay. Incluso voces en Roma lo previnieron de no seguir el camino que había tomado. Entre ellos el R.P. Ferre, secretario del cardenal Cañizares y otros. (Fuente: Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
59.
¿Pero Monseñor Fellay no hizo ninguna concesión o compromiso con Roma?
Puede ser que sí, puede ser que no. Nosotros todavía no tenemos todos los documentos. El futuro lo dirá. En todo caso, tenemos esta extraña confidencia de Monseñor Fellay: “La entrevista del 13 de junio con el cardenal Levada ha confirmado completamente que el Vaticano” nos ha propuesto “una solución canónica” sobre la base de “mi carta del 14-4-2012” donde “había que decir al mismo tiempo que estábamos de acuerdo y que no estábamos de acuerdo”. “Esta carta extremadamente delicada parece haber sido aprobada por el papa y por los cardenales” (Cor unum, verano 2012)
60.
¿Debo recordarle que Monseñor Fellay no firmó nada el 13 de junio de 2012?
“Cualquiera que mire una mujer con codicia, ya ha cometido adulterio con ella en su corazón”. Se puede cometer un adulterio espiritual en pensamiento o en deseo sin haber podido realizar su crimen.
61.
Pero usted juzga las intenciones.
¡No! Simplemente leo. Monseñor Fellay reprochó a los obispos de la Fraternidad su visión “demasiado humana e incluso fatalista” de la Iglesia (Carta del 14-4-2012)
-«Hay que aceptar que los gestos de estos últimos años a nuestro favor han sido bajo el gobierno de Benedicto XVI”. (Lo que es falso como ya lo hemos visto).
-«Ellos señalan una línea –no toda derecha- pero claramente en favor de la Tradición”. (Afirmación superficial material y subjetivista, por lo tanto, objetiva y formalmente falsa).
-«Estamos haciendo de los errores del Concilio súper-herejías, el mal absoluto, peor que todo… Esto es grave porque esta caricatura no está en la realidad” (Uno se pregunta si Monseñor Fellay ha comprendido verdaderamente el combate de Monseñor Lefebvre que dijo: “las respuestas romanas a nuestras objeciones tienden a demostrar que no hubo cambio sino continuidad de la Tradición. Estas afirmaciones son perores que las de la declaración conciliar sobre la libertad religiosa. Es la verdadera mentira oficial. Ya no hay manera de entendernos, están en una evolución continua. Se ha hecho imposible hablar”. (Monseñor Lefebvre citado por Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
-«Lógicamente, terminará en un futuro en un verdadero cisma». (Otro sofisma deshonesto que toca la fibra sentimental y no la reflexión fría. En una carta escrita por Monseñor Lefebvre a Monseñor de Galarreta en 1989, leemos: “Me parece oportuno analizar la acción del demonio para debilitar o reducir a nada nuestra obra. La primera tentación consiste en mantener buenas relaciones con el papa o los obispos actuales. Evidentemente es más normal estar en armonía con las autoridades que estar en conflicto con ellas. La Fraternidad será entonces acusada de exagerar los errores del concilio Vaticano II, de criticar de manera abusiva los escritos y las acciones del papa y de los obispos, de apegarse con una rigidez excesiva a los ritos tradicionales y, en definitiva, de presentar una tendencia al sectarismo que la conducirá un día al cisma. Una vez mencionada la palabra cisma, se servirán de ella como de un espantajo para atemorizar a los seminaristas y a sus familias, conduciéndolos a abandonar la Fraternidad más fácilmente que a los sacerdotes, los obispos y la misma Roma pretenden ofrecer garantías a favor de una cierta Tradición”)
-«Este hecho es uno de los argumentos que me empuja a no tardar en responder a las instancias romanas. Hasta el punto que, en la cuestión más crucial de todas, la de la posibilidad de sobrevivir en las condiciones de un reconocimiento de la Fraternidad por Roma, nosotros no llegamos a la misma conclusión que ustedes. (No se puede ser más claro)
62.
Pero esta carta privada no estaba destinada a hacerse pública.
¿Y luego? ¿Tenemos derecho de blasfemar en privado si uno se abstiene de hacerlo en público? Una intención perversa pero privada, ¿deja de ser una perversión?
63.
Menzingen dijo que el responsable de esta indiscreción había “pecado gravemente”
Nosotros creemos que al contrario, no hizo más que cumplir con su deber. Cuando el jefe pierde la razón, es bueno que el cuerpo se dé cuenta. Y si hubo culpa: Oh feliz culpa que reveló los pensamientos de los corazones.
64.
Estas cosas son graves. Se necesitan pruebas indubitables.
Tenemos suficientes palabras de Monseñor Fellay que revelan su pensamiento profundo.
65.
¿Cuáles palabras?
A propósito del “texto que” le “presentaron en el mes de junio” hubo modificaciones queridas personalmente por el papa (las tres condiciones: Magisterio, Vaticano II, Misa Paulo VI). “En cuanto me remitieron el documento, dije: “No, no firmo, la Fraternidad no firma” (Monseñor Fellay, 1-11-2012)
66.
¿En qué condena esta defensa a Monseñor Fellay?
Si estas modificaciones resolvieron a Monseñor Fellay a no firmar, es que ese día tenía algo que firmar. Decir: “No, yo no firmo” se sobreentiende que había otra posibilidad: “Sí, yo firmo”.
Y en este caso, es decir, sin la presencia de las modificaciones papales ¿qué pudo firmar en nombre de la Fraternidad si no es un acuerdo práctico sin un acuerdo doctrinal? Y esto contra la voluntad del capítulo de 2006 y sin la reunión del Capítulo extraordinario.
67.
Entonces sin estos añadidos doctrinales adjuntados por el papa, ¿hubiera habido un acuerdo?
¡Todo lo indica! Y varias indiscreciones de los asistentes generales Pfluger y Nély lo confirman.
68.
Pero Monseñor Fellay no es, sin embargo, un modernista.
Evidentemente. Nadie ha pensado eso jamás. Pero el Cardenal Billot enseña que el liberal es “un incoherente, alguien que dice sí, que dice no, que no sabe exactamente, que nunca afirma de manera clara, que siempre habla de una manera ambigua y todo por su preocupación de agradar al mundo”. Alguien con inclinación liberal es por lo tanto sensible a la tentación de la adhesión a Roma antes de que se convierta. Allí es donde reside el peligro: en una voluntad acomodaticia, no en un reconocimiento directo y teórico del Vaticano II. El peligro es esta ilusión liberal que en la práctica busca un modus vivendi con el sistema conciliar.
69.
¿Por qué Monseñor Fellay y su Consejo han mantenido todas estas ambigüedades? ¿Por qué han sido tan imprudentes que han llegado hasta la desobediencia? ¿Por qué han estado intentando esta política tan peligrosa como suicida?
Porque Monseñor Fellay y su compañía comparten en el fondo más la eclesiología de Benedicto XVI que la de Monseñor Lefebvre.
70.
¿Cuál es esta eclesiología de Benedicto XVI?
Es la del Cardenal Ratzinger, que ya en 1988 había “insistido que la única Iglesia es la del Vaticano II” (Monseñor Lefebvre, Ecône, 19-6-1988)
71.
¿No puso en guardia Monseñor Lefebvre contra esta falsa eclesiología?
¡Por supuesto! « El Cardenal Ratzinger nos ha recordado no sé cuántas veces: “¡Si no hay más que una Iglesia!… ¡No hace falta una Iglesia paralela! Entonces, evidentemente que esta Iglesia es la Iglesia del Concilio. Si entonces le hablamos de la Tradición, el cardenal Ratzinger responde: “Pero el concilio es la Tradición de hoy. Usted debe adherirse a la Tradición de la Iglesia de hoy, no la del pasado. ¡Adhiérase a la Iglesia de hoy!” Y Monseñor Lefebvre comenta: “Se sentía bastante esto en su espíritu: tomará algunos años probablemente, pero hay que llevarnos al espíritu del Concilio…” (Ecône, 9-6-1988)
72.
¿También Monseñor Fellay piensa que no hay más que una Iglesia, una Iglesia concreta?
¡Sí, y lo predica! “El hecho de ir a Roma no quiere decir que estemos de acuerdo con ellos. Pero es la Iglesia. Y es la verdadera Iglesia. Rechazando lo que es malo, no hay que rechazarlo todo. Ella continúa siendo la Iglesia una, santa, católica y apostólica”. (Flavigny, 2-9-2012) Esta visión es engañosa porque Roma ha perdido la fe. Por lo tanto no podemos hablar de la Iglesia de hoy dejando de lado un hecho de esta importancia. Los hechos –pérdida de la fe en la cúspide de la Iglesia- son los hechos, incluso si ellos señalan el misterio de iniquidad.
73.
¿Esto contradice verdaderamente el pensamiento de Monseñor Lefebvre?
Evidentemente. La Iglesia visible se reconoce por las señales que siempre ha dado para su visibilidad: es una, santa, católica y apostólica. Les pregunto: ¿Dónde están las verdaderas notas de la Iglesia? ¿Están más en la Iglesia oficial (no se trata de la Iglesia visible, se trata de la Iglesia oficial) o en nosotros, en lo que representamos, en lo que somos? Queda claro que somos nosotros quienes conservamos la unidad de la fe, que desapareció de la Iglesia oficial. Estas notas no se encuentran en los otros… No somos nosotros, sino los modernistas, quienes salen de la Iglesia. En cuanto a decir “salir de la Iglesia visible”, es equivocarse asimilando la Iglesia oficial a la Iglesia visible. Nosotros pertenecemos bien a la Iglesia visible, a la sociedad de fieles bajo la autoridad del Papa, ya que no rechazamos la autoridad del Papa sino lo que él hace… ¿Salir, por lo tanto, de la Iglesia oficial? En cierta medida sí, evidentemente”. (Ecône, 9-9-1988).
74.
Pero Monseñor Lefebvre también fue a Roma.
Ciertamente, pero con un objetivo bien preciso y no negociable: “Yo escucho decir: “Usted exagera. Hay cada vez más buenos obispos que rezan, que tienen la fe, que son edificantes…” Serán santos desde que admiten la falsa libertad religiosa y por lo tanto el Estado laico, el falso ecumenismo y por lo tanto la admisión de varias vías de salvación, la reforma litúrgica y por lo tanto la negación práctica del sacrificio de la Misa, los nuevos catecismos con todos los errores y herejías, ellos contribuyen oficialmente a la revolución en la Iglesia y a su destrucción…Una sola cosa es necesaria para la continuación de la Iglesia católica: obispos plenamente católicos, sin ningún compromiso con el error, que funden seminarios católicos…” (Monseñor Lefebvre, Itinerario Espiritual)
75.
¿De dónde viene el término «Iglesia conciliar»?
El término viene de una carta de Monseñor Benelli a Monseñor Lefebvre (25-6-1976). Y desde Paulo VI (Consistorio del 24-5-1976) para quien los que están “fuera de la Iglesia” son aquellos que “rechazan las enseñanzas del concilio”, pasando por Juan Pablo II (Sacræ Disciplinæ Leges, 25-1-1983) quien ve “en el Código un gran esfuerzo para traducir en lenguaje canónico esta misma doctrina de la eclesiología conciliar… que constituye la novedad esencial del Concilio Vaticano II, en continuidad con la tradición legislativa de la Iglesia”, para llegar a Benedicto XVI, donde hay una perfecta, aunque inicua, continuidad.
76.
¿Desde hace cuánto tiempo que piensa así Monseñor Fellay?
Desde hace varios años. « La identificación entre la Iglesia Oficial y la Iglesia Modernista, es un error porque hablamos de una realidad concreta”. (Monseñor Fellay, Flavigny, 16-2-2009)
77.
¿Le han hecho notar su error?
Por supuesto. Durante una reunión sacerdotal, un teólogo y antiguo profesor del seminario le pide al Superior General suprimir esta ambigüedad sobre la Iglesia: ¿católica o conciliar? Se escuchó que respondió: “Estoy cansado de estas querellas de palabras”.
78.
Esta respuesta es en efecto sorprendente.
¡Más que sorprendente! ¡Es aflictiva! ¡Cuarenta años de combate teológico sobre la ortodoxia o la heterodoxia de las palabras para que un sucesor de Monseñor Lefebvre llegue a esto! Él, que en una entrevista, un año después de las consagraciones, confiaba:
”Esta historia de la Iglesia visible de Dom Gérard y M. Madiran es infantil. Es increíble que se pueda hablar de Iglesia visible para designar a la Iglesia conciliar por oposición a la Iglesia católica que intentamos representar y continuar. Yo no digo que somos la Iglesia católica. No lo he dicho nunca. Pero representamos verdaderamente a la Iglesia católica tal como era en todo tiempo puesto que continuamos lo que ella siempre ha hecho… Evidentemente estamos contra la Iglesia conciliar que es prácticamente cismática, aunque ellos no lo acepten. En la práctica es una Iglesia virtualmente excomulgada, porque es una Iglesia modernista”.
79.
He aquí el por qué Menzingen y sus órganos de prensa (DICI…) evitan usar términos como los de “Iglesia conciliar”, “Iglesia del Vaticano II”…
Seguramente. Y más inquietante aún, hace poco que el Capítulo de 2012 no quiso retomar las palabras de la Declaración del 21 de noviembre de 1974: “Nos negamos y nos hemos negado siempre a seguir la Roma de tendencia neomodernista y neoprotestante que se manifestó claramente en el Concilio Vaticano II y después del Concilio en todas las reformas que de éste salieron”, ni las de la carta abierta al cardenal Gantin: “Nunca quisimos pertenecer a este sistema que se califica a sí mismo de Iglesia conciliar y que se define por el Novus Ordo Missae, el ecumenismo indiferentista y la laicización de toda la sociedad. Sí, no tenemos parte alguna, nullam partem habemus, con el panteón de religiones de Asís. No pedimos nada mejor que ser declarados ex communione…”
80.
¿Pero hablar de una nueva Iglesia es peligroso para la fe?
No es peligroso, ¡es necesario porque es la realidad!
« Es una nueva Iglesia que surgió… ellos están obsesionados por la fidelidad a este concilio Vaticano II que para ellos es la nueva Iglesia, es la Iglesia conciliar con sus sacramentos, su fe, su culto, en fin, sus catecismos y todo, es espantoso, espantoso. No podemos someternos a eso, imposible… ¿Entonces qué pediré, pediré a los seminaristas prestar juramento de estar sometidos a la Iglesia conciliar? No es posible. No, no, ahora es claro que nos enfrentamos a una nueva Iglesia, una Iglesia que tiene doce años.” (Cospec 33B, 1976)
81.
Hoy en día, la Iglesia conciliar tiene cincuenta años. ¿Nada ha cambiado en el fondo?
Sí, una cosa ha cambiado. Hoy en día Monseñor Fellay, el superior de la Fraternidad fundada por Monseñor Lefebvre quiere hacer creer a los fieles católicos que esta Iglesia conciliar de cincuenta años es la misma realidad que la Iglesia católica, siendo que ésta es la corrupción de aquella.
82.
¿Esto es inaceptable para usted?
No para mí. En sí es inaceptable. Como fue inaceptable para todos aquellos que asistieron a las consagraciones y que aplaudieron el anatema lanzado por Monseñor Lefebvre sobre el espíritu conciliar.
“¿Cuál es esta verdad para ellos, si no la verdad del Concilio Vaticano II, si no la verdad de esta Iglesia conciliar? Por lo tanto, queda claro que para el Vaticano, la única verdad que existe hoy, es la verdad conciliar. Es el espíritu del Concilio. Es el espíritu de Asís. He aquí la verdad de hoy. Y esto no lo queremos por nada del mundo”. (Aplausos tupidos y largos) (Monseñor Lefebvre 30-6-1988)
83.
Para usted, ¿no hay que moderar ni a Roma ni a Benedicto XVI?
¡No para mí!  Para Monseñor Lefebvre a quien yo apruebo. Para Monseñor Lefebvre se “abandona prácticamente el combate de la fe” cuando dejamos de “atacar a Roma” (Fideliter, citado por Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
84.
Bueno, si el jefe de la Hermandad no está a la altura, ¿por lo menos Roma no intentará nada después de la derrota sufrida y el rechazo de un acuerdo por parte de la Fraternidad?
Roma probablemente perdió una batalla pero no la guerra. “Si ellos cortan con nosotros, una pausa en la tensión constante que significan los contactos para la Fraternidad, sería bienvenida y, a mis ojos, providencial. De todas maneras, conociéndolos, no tardarían mucho en volver a hablar con nosotros”. (Monseñor de Galarreta, Albano, 7-10-2011)
85.
¿Esto es verdad?
En efecto, no tardó. En diciembre de 2012, Monseñor Di Noia dirigió una carta a todos los miembros de la Fraternidad en vista a la “reconciliación”. Para esto, hay que “trascender los desacuerdos aparentemente insalvables sobre la autoridad y la interpretación del concilio” para “desear realmente la unidad”. Nos invitó a no perder el “celo de nuestro Fundador”. Para eso, hay que dejar de “corregir públicamente a los otros en la Iglesia” y no “usurpar la misión del Soberano Pontífice”. Entonces “el carisma auténtico” de la Fraternidad, que consiste en “formar sacerdotes” será útil a la Iglesia. Hay que abandonar nuestro “deseo de autonomía” y “buscar una reconciliación”. “El único porvenir de la FSSPX, pretende él, se encuentra en el camino de una plena comunión con la Santa Sede…”.
86.
¿Qué se debe pensar?
“El Vaticano II es el destronamiento político de Nuestro Señor Jesucristo y la denegación de Sus derechos sobre las sociedades. El Vaticano II es una benevolencia infinitamente dañina y escandalosa para las almas respecto de estas sociedades, guardianas del error y del vicio y proveedoras del infierno, llamadas impropiamente “otras religiones”. El Vaticano II es un triunfo de la democracia en la Iglesia que vuelve toda autoridad quimérica y todo mandamiento casi imposible, que permite la proliferación de la herejía y del cisma. El Vaticano II es en realidad el más grande desastre que se haya producido en la Iglesia…  Para recuperarse, debe deshacerse de él. De ninguna manera la Fraternidad podrá dejar su inmenso combate de confesión de la fe que implica obligatoriamente denunciar el error. Ella debe permanecer humilde y respetuosa pero intrépida, impávida, para continuar diciendo todo lo que debe decir, confesando todo lo que debe confesar, denunciando todo lo que debe denunciar”. (Padre de Cacqueray, Suresnes, 31-12-2008).
87.
Pero puesto que Monseñor Fellay declaró por tres veces no poder firmar, ¿por qué Roma siempre dice estar esperando su respuesta y le da todavía más tiempo a la Fraternidad?
Porque Monseñor Fellay, a causa de su falsa eclesiología y de la tentación perpetua de la adhesión, se rehúsa a denunciar públicamente a Benedicto XVI como fautor de error. Él permanece fijo en los documentos de Monseñor Lefebvre que dicen: “Nosotros aceptamos ser reconocidos por el papa tal cual somos y de aportar nuestra colaboración para renovar la Iglesia, nosotros nunca quisimos romper con el sucesor de Pedro…” (Carta al cardenal Gagnon del 21-11-1987). Pero se niega a ver la evolución y la conclusión de Monseñor Lefebvre después de 1988 que dijo que llegó demasiado lejos en sus relaciones con Roma.
88.
La condición a la cual se aferra Monseñor Fellay «que seamos reconocidos tal cual somos » ¿es por lo tanto ambigua?
Sí, porque ella es conciliable con “la hermenéutica de la continuidad” y porque esta fórmula es una forma de ecumenismo, mezclando en la misma estructura eclesial la verdad y el error.
89.
¿Cuándo terminará esta crisis en la Fraternidad?
La crisis terminará cuando Menzingen:
-abandone sus ambigüedades,
-llame a las cosas por su nombre; a un modernista, modernista, aunque sea papa; a una Iglesia conciliar virtualmente cismática, como una Iglesia virtualmente cismática, aunque favorezca la sotana y el rito que llaman “extraordinario”,
-cuando se decida a exigir públicamente las condiciones establecidas por Monseñor Lefebvre.
90.
Para terminar, ¿qué pasará con Roma? ¿Excomunión… se quedará igual… o un desbloqueo de la situación…? (Monseñor Fellay, Ecône, 7-9-2012)
Monseñor Fellay ha dado la respuesta: “yo diría: esperen un poco de todo”.
91.
¿Qué quiere decir esto?
Esto quiere decir que no hemos salido de la zona de turbulencia doctrinal. La prueba es esta declaración de Monseñor Fellay cuando se trata de beatificar a Paulo VI:
“Miren qué interesante, durante este tiempo ¿quién ha sido el más opuesto a nuestro reconocimiento? Los enemigos de la Iglesia. Puedo decir que utilizaremos este argumento en Roma, para intentar hacerlos reflexionar… No tengo absolutamente idea de cuándo se hará un acuerdo, y el término acuerdo no conviene, será un “reconocimiento/normalización”… A pesar de todo lo que no está bien, hay esperanza y soy optimista en esta situación… Yo digo que mirando la situación de la Iglesia, todavía es invierno pero se comienzan a ver pequeñas cosas que, apareciendo, indican la venida de la primavera”. (New Hamburg, 28-12-2012)
92.
¿Qué hacer?
Seguir el consejo de un cofrade: cuando se atraviesa una zona de turbulencia, se nos dice “abrochen sus cinturones” pero “no lo ajuste”.
93.
Usted es pesimista.
No. Realista. Nuestro superior ve el diablo por todas partes actuando en la Fraternidad salvo en Menzingen. Es incapaz de recuperar la causa. Como bien lo dijo un cofrade, aumentando las persecuciones injustas de la Casa General (intimidaciones, moniciones, mutaciones, retardando las ordenaciones, expulsiones de sacerdotes y de uno de nuestros obispos):
“A fin de cuentas, establecieron un gobierno autoritario, inclusive una verdadera tiranía en la Fraternidad, para eliminar cualquier obstáculo que se oponga a sus planes de entrega a la Roma modernista. Deliberadamente ignoraron las advertencias de gente prudente que les aconsejaban de no firmar ningún acuerdo con la Roma modernista. Atentaron contra la unidad y el bien común de la Fraternidad al exponerla a un peligro de compromiso con los enemigos de la Iglesia. Y, por último, ¡se contradicen ellos mismos, al afirmar lo contrario de lo que ellos mismos decían hace unos años! Han pues traicionado el legado de Monseñor Lefebvre, las responsabilidades de sus cargos, la confianza de miles de personas e incluso de aquellos que, engañados por ellos, siguen teniéndoles confianza. Han mostrado una voluntad determinada de llevar la Fraternidad, a toda costa, a pactar con nuestros enemigos. Poco importa si los acuerdos con la Iglesia conciliar no se han hecho hasta hoy, o no se hagan inmediatamente, o nunca... un peligro grave subsiste para la Fraternidad mientras ellos no se retracten de los falsos principios que guiaron sus acciones destructoras”. (Padre Ortiz, diciembre 2012)
94.
¿Es su última palabra?
No. A todo señor, todo honor. Dejaré la última palabra a nuestro Superior General a pesar de todo el mal que ha hecho.
“Habrá que esperar a que Roma trate de hacernos entrar en la amalgama universalista, en donde terminará por ofrecernos un lugar “entre los otros”, un poco como han ahora declarado a los ortodoxos como Iglesia hermana. Se puede pensar bien que la tentación de entrar en “la oficialidad” podrá ser grande, a proporción de los ofrecimientos que la Roma ecumenista podrá hacernos; al rechazar entrar en este juego de confusión, pasaremos por villanos malvados. Esto por ahora no es más que una hipótesis…”
(Monseñor Fellay, Cor unum, marzo 1995).